mercredi 8 août 2012

ARTISTES FONDATEURS

SCULPTEURS

 ISABEL MEYRELLES


Née à Matosinhos, a fait partie du groupe de surréalistes au Portugal, études de sculpture à Porto, Lisbonne et Paris, licence de Lettres à la Sorbonne, École de Beaux Arts à Paris, elle y habite depuis toujours.
“Isabel Meyrelles a toujours  conservé le goût du voyage, des rives du Douro aux rivages de Paris, creuset de  toutes les tendances artistiques; son parcours est une croisière intérieure à travers trois arts majeurs : la poésie, la littérature et la sculpture, dont la glaise, à laquelle elle s’identifie, lui permet de libérer son imagination allant du portrait à des œuvres côtoyant le fantastique et le surréalisme. La galerie de ses personnages et animaux en mutation philosophique et sa dernière oeuvre qu’elle nous livre aujourd’hui, cette barque mortuaire transportant l’œuf, symbole de la vie et du renouveau de l’homme après les ténèbres en est le témoin. Un voyage dans l’imaginaire dont Isabel Meyrelles a su en faire son univers». 
(J.Y.E.Paoli)

DIMAS MACEDO

Né à Murtosa au Portugal, décédé à Paris en décembre 2009. A fait Beaux Arts à Porto puis à Lisbonne. A vécu et travaillé à Paris depuis 1956.
 
« Des formes tournées, en volumes cylindriques, sphériques, hyperboliques ou elliptiques, dans une rigueur lucide des contours, où s’incruste la surprise géométrique d’un losange, d’un carré u d’un cercle, le détail linéaire d’une volute, l’incision d’une couleur emmaillée, de la rainure d’une fente abrupte, émergent petit à petit  les réminiscences des civilisations primitives, lointaines, sou terrées, qui viennent s’ancrer dans ces ensembles ordonnés de figures, encadrant les corps Labyrinthiques, en contorsions in vies , dont l’intention s’exprime dans un espace continu, au bord d’une explosion permanente, à la limite extérieur de la violence ou de la méditation,
Telle est, dans sa récurrence élémentaire, l’univers sculptural de Dimas de Macedo… » 
(José Augusto Seabra)

JAIME LIQUITO
Jaime Liquito est né à Vila de Punhe, Viana do Castelo, arrive à Paris en 1963 où il fait plusieurs métiers pour pouvoir subsister. En 1966 il rentre dans une fonderie d’Art et commence l’apprentissage de la ciselure, côtoyant ainsi les plus grands artistes contemporains, comme Zadkine, César, Lobo, Louis Cane, et bien d’autres.
Devenu «maître ciseleur», il travaille chez le maître Émile Gilioli, où il a apprend le volume, le sens du mouvement, des lignes, le goût du beau et de la qualité.
Il est un sculpteur dont on peut dire qu’il renforce l’idée que la sculpture est une pensée que l’on peut modeler et retoucher.
Il travaille le bronze, en recherchant des formes, des patines, jusqu'à la perfection que caractérise son travail, il est de ceux qui sont reconnus par son Art; ses formes voluptueuses, rondes, invoquant la femme avec tendresse infinie…

PEINTRES


 BENJAMIN MARQUES


Né en 1938 à Lisbonne, décédé à Paris en avril 2012, Benjamin Marques a fréquenté le Café Gelo, haut lieu d’un surréalisme portugais où trônait Mário Césarinny de Vasconcelos, parmi d’autres «tertúlias» Surréalistes et Néo-Réalistes.  Plus tard à Paris, à Paris, il est obligé d’assumer des tâches très différentes,  pour survivre. Boursier, il fait l’École de Beaux Arts et le Louvre, il devient élève de Vieira da Silva, il fréquente également le Théâtre des Nations. Il fait trop de choses, sa bourse lui est retirée pour cette raison. Animateur culturel, puis scénographe au Théâtre des Amandiers à Nanterre, où il a organisé plusieurs expositions de renommée (Fernand Léger, Dewwasne, Les Cinétiques, la Nouvelle École de Paris).   Puis c’est 1968…
Commence pour lui sa première phase, « Les Géologies ». On y retrouve de façon détournée, le désert et ses étranges structures…après la mer…des fenêtres de son treizième étage, « il réinvente la mer en regardant le ciel ». Il prépare ainsi l’exposition consacrée à la découverte du chemin maritime vers l’Inde par Vasco da Gama, exposition qui a représenté la France à l’Exposition Universel de Lisbonne en 1998.
Sa peinture est abstraite, tout en étant fortement liée à la réalité. Récemment, toujours plus loin, il a peint l’espace sidérale…
(Egídio Álvaro)

COSTA CAMELO
Né à Covilhã en 1924, décédé à Paris en 2008, Costa Camelo est un des plus discrets, secrets et grands peintres portugais contemporains, il a dévoué toute sa vie à la peinture. 
Il a fréquenté  la Faculté de Lettres de Lisbonne  et l’Académie Real des Beaux Arts à Anvers et réside à Paris depuis plus de 50 ans.  
Il est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres et membre de l’Ordre do Infante D. Henrique.
En 55/56 avec le souvenir des plages de Bretagne, il s’avouait semi-abstrait. Plus tard il avouait à Raymond Chao : « Pour moi, ses classements de « Abstrait », « Concret », « Figuratif », « Non-Figuratif », ne signifient rien. Toute peinture est simultanément abstraite et figurative.

« …Les toiles de Costa Camelo sont totalement recouvertes de peinture et chaque tâche, chaque geste, est une écriture minutieusement travaillé. Nous sommes donc en présence d’une peinture abstraite particulière, gestuelle, maîtrisée et tournée vers des souvenirs de paysages, vers la présence subtile de la mer… ». 
(Egídio Álvaro) 

 
PAULA LIBERATO
Est née en 1952 aux Açores. Études artistiques à Lisbonne et à Paris. Membre de la Société National de Beaux Arts de Lisbonne et de l’Académie Européenne des Arts -France.
« …En regardant la peinture de Paula Liberato, nous pourrions dire qu’il s’agit d’une peinture purement abstraite, avec des larges plages de couleurs mélangées et un rythme souvent vertical…elle dit, d’ailleurs qu’elle entend  la peinture comme vertical. Elle veut peindre à distance d’un bras et créer néanmoins la perspective ».
« …Ses toiles sont remarquables. Souples et mouvementées, avec des zones de couleur éclatante, entourées d’autres zones fluides, presque maritimes. Elle dépeint un univers fluctuant, rempli de vibrations.
Paula Liberato fait partie de collections en Europe, aux EU et à Macao.  
 
LUIS RODRIGUES
Né à Torres Novas, au Portugal, Luis Rodrigues suit son parcours artistique en France.
Il est à la recherche de l'absolu et il met dans son ART non seulement sa vitalité physique, mais aussi et surtout une sensibilité et un oeil hors du commun. Les dernières années l'auront vu se remettre en question en travaillant durement pour maîtriser plus encore le dessin, architecture de l’œuvre.
      Ses oeuvres d'atelier, souvent de grands formats, révèlent une autre attitude, mais encore physique et sensible. Il s'agit de se livrer avec la matière à un combat singulier et les dimensions des toiles l'imposent.
      … « L’Art de Rodrigues est celui de la verve syncopée. D’une flache il fait un champ de colza, un orage, une nature troussée d’accords dynamiques où passent les silhouettes, à peine esquissées des moissonneurs. Car par la syntaxe du « dessin-couleur » il suggère le rythme, il négocie le mouvement plutôt qu’il ne le décrit. Par des variations imprévues dans ses espaces lavés d’apparente abstraction, il confère l’allégresse aux choses vues. La métaphore habité par un tel talent ne peut que retenir l’œil du véritable amateur d’Art ».


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